Article 18 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de juin 1793 : « Toute personne peut engager son temps et ses services mais elle ne peut se vendre ni être vendue. Sa personne n’est pas une propriété aliénable »
LES ETAPES DE LA « RANDONNEE » DE KHEDHER :
- De juillet 2005 à mars 2007 : TRAVAILLEUR SANS-PAPIERS NON DECLARE
- D’avril 2007 au 21 août 2009 : TRAVAILLEUR SANS-PAPIERS DECLARE
- Du 21 août 2009 au 19 septembre : TRAVAILLEUR SANS-PAPIERS INCARCERE
- Du 19 septembre au 6 octobre : TRAVAILLEUR SANS-PAPIERS LIBERE ET NON REGULARISE
- Du 6 octobre jusqu’à ??? : TRAVAILLEUR SANS-PAPIERS REGULARISE ET… INTERDIT DE TRAVAILLER !!!
Khedher n’est pas une exception. Aujourd’hui, des dizaines de milliers de travailleur(e)s sans-papiers sont piégés dans le double étau de la répression et de la surexploitation.
La majorité d’entre eux payent en pure perte leurs cotisations URSSAF, retraite, ASSEDIC et leurs impôts, subissant depuis 1974 (date de la fermeture des frontières en France) un véritable racket institutionnalisé qui rapporte depuis, chaque année, aux alentours de 2 milliards d’euros à l’Etat français.
On assiste ainsi à ce paradoxe que le labeur de « ces miséreux du monde » sert à financer en partie les retraites et les indemnités de nos travailleurs et de nos chômeurs, sans qu’eux-mêmes puissent espérer en récolter les dividendes.
Les autres, comme le fut Khedher hier et EST INCITE A LE REDEVENIR aujourd’hui, sont CONTRAINTS au travail « ILLEGAL », nombre d’employeurs abusant de cette main d’œuvre docile pour ne pas verser leurs cotisations patronales.
Ce réservoir intarissable de muscles et cerveaux, cette armée laborieuse de réserve, font le bonheur de toute une frange du patronat profitant allégrement de la complicité de lois gouvernementales qui, comme pour Khedher, approvisionnent en permanence ce marché aux esclaves du 3e millénaire.
Cette collusion entre les pouvoirs économique et politique a un objectif essentiel : mettre en compétition cette main d’œuvre corvéable à merci avec celle des pays dits « d’accueil » (d’écueil !!), la surexploitation de l’une effritant progressivement les droits de la l’autre.
Quant à cette répression qui ne cesse de saper les fondements d’une démocratie souffreteuse, elle n’a de cesse d’être affichée, à grands coups de pub, par les gesticulations des Hortefeux-Besson et consorts qui en usent sans vergogne pour s’en aller ratisser dans les marécages de l’extrême droite.
Ainsi, à travers ce cynisme, cette hypocrisie et cette démagogie, le travailleur sans-papiers n’en finit d’être le gibier privilégié du mercanti et du politicien.
C’est pourquoi, au nom de l’équité et de l’égalité des droits, il n’est d’autre issue, vers laquelle doivent tendre sans relâche nos combats, qu’une régularisation globale de tous les Khedher Haddad d’Ardèche et de France.
DEPART RUE BAUDELIQUE – PARIS 18ème
POUR LA REGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS
MANIFESTATION AVEC LES COLLECTIFS DE SANS-PAPIERS, ASSOCIATIONS, SYNDICATS
POUR LE DROIT AU TRAVAIL DE KHEDHER HADDAD
RASSEMBLEMENT AU TRIBUNAL DU COMMERCE D’AUBENAS EN ARDECHE
DROITS DEVANT !!
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