- L’envoi par le Synhorcat d’une directive à tous ses adhérents (au nombre de 13 500) leur enjoignant de délivrer une promesse d’embauche aux sans-papiers qui se seront manifestés au sein de l’entreprise.
- L’interpellation par le Synhorcat des Ministères du Travail et des Affaires étrangères et du Développement international pour leur demander de délivrer des autorisations de travail qui entraîneront de facto la régularisation administrative.
- L’intervention du Synhorcat auprès d’employeurs qui voudraient licencier les sans-papiers travaillant dans leurs entreprises en leur enjoignant au contraire de leur établir une promesse d’embauche.
Pour être régularisés dans le cadre de la circulaire Valls de novembre 2012, les travailleur(se)s sans papiers, qui sont autant réfugiés économiques et climatiques que politiques, doivent produire des fiches de paye et un contrat de travail. L’aggravation de la crise a pour conséquence la hausse du chômage et la précarisation croissante de dizaines de milliers d’entre eux. Cette fragilisation et ce maintien dans l’illégalité des sans-papiers, organisés par les pouvoirs politique et économique, permet à une frange du patronat peu scrupuleuse de les exploiter par le travail dissimulé, ce qui leur interdit tout espoir de régularisation. C’est pourquoi, après les mobilisations du 6 mars au Ministère du Travail et du 17 avril à la CGPME, une nouvelle manifestation aura lieu le vendredi 23 octobre en direction du SYNHORCAT. Ce syndicat patronal, affilié à la CGPME, représente des secteurs d’activité (la restauration, notamment) qui recrutent de nombreux sans-papiers. Il ne peut continuer à fermer les yeux face aux entreprises adhérentes qui profitent de cette main-d’œuvre pour se soustraire au versement de leurs cotisations patronales. A la suite des revendications portées auprès de la CGPME, nous exigeons du SYNHORCAT qu’il envoie à tous ses adhérents une directive pour que les patrons concernés délivrent une promesse d’embauche à tous les travailleurs sans papiers de leur entreprise qui se seront manifestés. Nous exigeons en outre que le SYNHORCAT interpelle les pouvoirs publics afin que cette promesse d’embauche débouche sur une régularisation avec une carte de 10 ans. La dernière régularisation massive remonte à 1983, il y a 32 ans ! Il est plus que temps de remettre les compteurs à zéro.
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JUSQU’AU SIÈGE DU SYNHORCAT
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