— 26 Décembre 2008 —
LES 88 GREVISTES DE MAN BTP, SOLIDAIRES ET DROITS DEVANT !!
88 TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS DE MAN BTP :
DES AVANCEES, MAIS LA GREVE CONTINUE.
Un rassemblement de soutien aux 88 travailleurs sans-papiers de Man BTP,
qui vont entamer leur 6^ème mois de grève, a eu lieu mardi 23 en
présence de 250 personnes.
Durant ce rassemblement, une délégation avec Solidaires, Droits devant
!!, deux grèvistes ainsi que MM. I. Brossat, président du groupe PC
Conseil de Paris, R. Féraud, maire du 10^ème et secrétaire fédéral du PS
et D. Fournier, présidente groupe Verts Conseil de Paris a été reçue en
préfecture par MM. Lerner, chef de cabinet du préfet et Quastana,
directeur de la police générale.
Les 88 de Man BTP ayant tous obtenu des promesses de CDI de donneurs
d’ordre et l’engagement de la direction de Man BTP de leur fournir des
contrats de mission de un an, il appartient désormais à la seule
préfecture de faire le nécessaire pour les régulariser.
En ce sens, celle-ci a proposé un processus en différentes phases, à
savoir :
– La préfecture a réceptionné les dossiers des Man BTP apportés par la
délégation.
– A partir du 5 janvier et durant quinze jours pleins, les 88 seront
reçus dans deux Centres de Réception des Etrangers (C.R.E.) pour y
déposer leurs dossiers.
– Une Autorisation Provisoire de Séjour (APS) de 3 mois avec
autorisation de travail sera délivrée à chacun d’entre eux dans
l’attente de la décision préfectorale.
– Une nouvelle rencontre avec la préfecture aura lieu le 12 janvier.
C’est donc vers la fin janvier que les 88 travailleurs sans-papiers de
man BTP devraient connaître cette décision.
En attendant, la mobilisation des 88 continue, la régularisation de tous
s’affirmant comme leur revendication centrale.
C’est en ce sens qu’à l’unanimité, les 88 ont décidé la prolongation de
la grève.
Plus largement, nous refusons le critère de la présence de cinq années
sur le territoire avancé par le gouvernement quant à la régularisation
des travailleur(e)s sans-papiers ;
La seule solution pour mettre un terme à la répression et à la
surexploitation de ces centaines de milliers de femmes et hommes est une
régularisation globale.