Permanences fiscales pour les sans-papiers les 25 et 26 mai

(Texte également disponible sous la forme d’un tract A4)
ON BOSSE ICI, ON VIT ICI,
ON PAIE NOS IMPOTS ICI, ON RESTE ICI !
En déclarant chaque année ses revenus aux Impôts, tout résident sur le territoire national, français ou étranger, quelle que soit sa situation administrative, participe au fonctionnement de la société et à la solidarité. En déclarant vos revenus, vous remplissez un devoir citoyen, vous en acceptez les obligations et vous exigez en retour que votre participation active à l’économie française et à la vie sociale soit reconnue. De plus, cette déclaration constituera une preuve importante à fournir pour votre dossier de régularisation.
DÉCLARER SES REVENUS AUX IMPOTS,
C’EST LUTTER POUR LA RÉGULARISATION !
Des militants des organisations membres de la campagne « Non au racket sur les cotisations sociales, non à l’injustice fiscale » (Union SNUI-SUD Trésor Solidaires, 1er syndicat des agents des Impôts et du Trésor, Droits Devant !!, SUD Travail, Solidaires, CSP 17e…) vous aideront à remplir votre déclaration de revenus les 25 et 26 mai 2011. Vous l’enverrez vous-même au centre des Finances Publiques proche de votre domicile. Nous demanderons une audience au ministre des Finances le 30 mai, lors de la manifestation, pour dénoncer les injustices liées à la non-régularisation.
PERMANENCES FISCALES
les 25 et 26 mai de 13h à 20h
Association DROITS DEVANT !!
44 rue Montcalm, Paris 18 Foyer Saint Just
rue St Just, Paris 17 Union SNUI-SUD Trésor Solidaires
80-82 rue de Montreuil Paris 11 Union syndicale Solidaires
144 bd de La Villette Paris 19
MANIFESTATION DEVANT LE
MINISTÈRE DES FINANCES (métro Bercy)
LE 30 MAI à 14 H

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Les sans-papiers déclarent leurs impôts : conférence de presse le mercredi 25 mai

(Texte également disponible sous la forme d’un tract A4)
LES TRAVAILLEURS-EUSES SANS PAPIERS DÉCLARENT ET PAYENT LEURS IMPOTS EN FRANCE,
ILS DOIVENT POUVOIR Y TRAVAILLER ET Y VIVRE LIBREMENT !
Conformément à l’article XIII de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 qui stipule que « pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés », les travailleurs sans papiers s’apprêtent cette année encore à déclarer leurs revenus à l’administration fiscale. En déclarant leurs revenus, les travailleurs sans papiers remplissent un devoir citoyen, ils en acceptent les obligations et ils exigent en retour que leur participation active à l’économie française et à la vie sociale soit reconnue. Bien conscients de commettre un délit de solidarité, des militants des organisations membres de la campagne « Non au racket sur les cotisations sociales, non à l’injustice fiscale » (Union SNUI-SUD Trésor Solidaires, Droits Devant !!, SUD Travail, Solidaires, CSP 17e…) tiendront des permanences fiscales militantes à Paris les 25 et 26 mai 2011 afin d’aider les sans-papiers à remplir leurs obligations déclaratives. Délit pour les uns, obligations pour les autres… seule la régularisation peut mettre fin à l’hypocrisie ! Un rassemblement devant le ministère du Budget et des Comptes publics aura lieu le 30 mai, dernier jour pour déposer sa déclaration d’impôts, à 14h. Une audience sera demandée.
CONFERENCE DE PRESSE
MERCREDI 25 MAI 2011 A 11H
AU FOYER ST JUST
(rue St Just, Paris 17e, métro porte de Clichy)
organisée par les organisations de la campagne
« Non au racket sur les sans-papiers,
non à l’injustice fiscale »

avec le témoignage de travailleurs sans papiers
Les thèmes suivants seront développés :
  • Le ministère du Budget et la direction générale des Finances publiques reconnaissent, en acceptant leurs déclarations de revenus et leurs impôts, les travailleurs sans papiers, mais le gouvernement ne les régularise pas ;
  • Les injustices fiscales subies par les travailleurs sans papiers ;
  • Pourquoi de plus en plus de consulats rechignent à autoriser la France à expulser des travailleurs sans papiers ;
  • Les travailleurs sans papiers, une main d’œuvre utile et nécessaire mais surexploitée, une illégalité orchestrée par les lois depuis 1972.
Un dossier sera remis à chaque journaliste présent. SIGNATAIRES
A.S.I.A.D. – Association des Militants pour l’Intégration Totale des Immigrés (AMITI) – Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) – Association des Marocains en France (AMF) – Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association Malienne des Expulsés (AME) – ATTAC France – Autremonde – CAPJPO – CGT Caisse des Dépôts – Collectif CGT sans-papiers Cannes – Collectif d’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) – Confédération Paysanne – Convergence des Causes – Coordination 75 des sans-papiers – Coordination 93 pour la lutte des sans-papiers – Coordination Femmes Egalité – COPAF – CSP 17e Saint Just – CSP Montreuil – CTSP Vitry – D.A.L. – Droits devant !! – Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Gauche Alternative – GISTI – Les Alternatifs – Les Verts – M.R.A.P. – Marches européennes contre le chômage – Mouvement des Quartiers pour la Justice Sociale (MQJS) – Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA) – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français – R.E.S.F. – RESOCI – SNU TEF-FSU – Stop Précarité – SURVIE – Union Syndicale SOLIDAIRES (SUD Travail, Solidaires Finances publiques, Solidaires SUD Emploi)

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Stop au racket, stop aux expulsions : bilan 2011 des actions en direction des consulats

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Près du consulat d’Algérie, mars 2011 (photo : Angela SERAILLE)

Lancée par l’association Droits devant !! en 2008, la campagne « Racket », à laquelle se sont désormais ralliées 45 organisations, a pour but de dénoncer le vol commis par l’État français.

En effet, celui-ci encaisse les cotisations sociales, les taxes et les impôts des travailleur(se)s sans papiers sans leur donner les droits et les prestations qui y sont attachés (retraite, allocation chômage, citoyenneté…). Quand ces travailleur(se)s sont expulsé(e)s, ils se retrouvent privés de toute ressource dans leur pays d’origine.

Les consulats, complices du racket

C’est dans ce cadre que, depuis deux ans et demi, nous avons interpellé les consulats de douze pays (Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Congo, Haïti, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Sénégal, Tunisie). Nous leur avons demandé de ne plus se rendre complice de ce racket et de ne plus fournir à la police française les laissez-passer provoquant l’expulsion de leurs compatriotes sans-papiers. Nous continuons cette action en direction d’autres consulats.

Une nette diminution des expulsions

La quasi totalité des consulats est sensible à nos arguments, et nous constatons une nette diminution des expulsions dès lors que les sans-papiers fournissent des preuves de travail en France. Par exemple, sur les centaines d’arrestations subies par les militants de Droits devant !! ces dernières années, les reconduites à la frontière se comptent sur les doigts d’une main.

2011, la contre-attaque

Alors que le gouvernement ne cesse de durcir son discours et sa politique d’immigration pour récupérer les voix de l’extrême droite, nous nous mobilisons à nouveau pour la protection des sans-papiers. Depuis le début de l’année 2011, nous nous sommes ainsi rassemblés devant cinq ambassades ou consulats et avons exigé de rencontrer leurs représentants. Ce texte dresse un bilan de ces réunions.

Le consulat du Sénégal : à l’écoute

Le 7 février 2011, une délégation de cinq personnes (mêlant, comme d’habitude, sans-papiers et membres d’organisations soutenant la campagne) est reçue par la vice-consule du Sénégal. Nous soulignons le rôle important que la diaspora sénégalaise joue dans le développement économique de son pays. La vice-consule confirme. Elle ajoute que le consulat du Sénégal est le « mauvais élève » de la classe pour la délivrance de laissez-passer, tout en reconnaissant agir malgré tout dans le respect de l’accord bilatéral avec la France.

Le consulat d’Algérie : contradictoire

Le 3 mars 2011, une délégation de six personnes est reçue par le consul adjoint responsable du service juridique, M. KOUACHI. Celui-ci affirme qu’en respect des accords bilatéraux, le consulat doit « rapatrier », à moins d’un « abus » évident des autorités françaises (comme dans le cas de sans-papiers présents en France depuis au moins dix ans, précise-t-il).

Lorsque la délégation parle de l’article 40 (régularisation par le travail), auquel les Algériens (et les Tunisiens) n’ont pas droit, le consul adjoint admet spontanément qu’il s’agit d’une discrimination flagrante, mais que le consulat ne peut rien faire. Notre interlocuteur tient ensuite deux positions contradictoires :

  • d’une part, il se plaint de la façon dont la France traite l’Algérie et établit un lien judicieux avec la période de colonisation : « Si la France est restée 132 ans chez nous, on devrait pouvoir rester en France quelques années ». Il semble par ailleurs très à l’écoute lorsqu’un camarade sans-papiers lui tend sa déclaration d’impôt, démontrant que les sans-papiers sont des citoyens qui peuvent payer des impôts (en l’occurrence, 700 euros), et qu’en retour ils n’ont droit qu’à être pourchassés.
  • d’autre part, il estime que le consulat doit avant tout protéger les 700 000 Algériens présents en France en situation régulière, plutôt que de se consacrer à quelques « délinquants » sans-papiers qui ternissent l’image des Algériens. Ces propos insultants pour l’immense majorité des sans-papiers, qui sont honnêtes, sont vivement reprochés au consul adjoint par la délégation.

L’ambassade des Comores : indifférente

Le 14 mars 2011, les travailleurs sans papiers se rassemblent près de l’ambassade des Comores. Ils ne sont pas reçus par l’ambassadeur, qui justifie son refus par un problème de communication. Nous avons pourtant envoyé, comme à notre habitude, un fax pour demander un rendez-vous… Elhay, camarade sans-papiers comorien qui a tenté de négocier, s’indigne : « L’ambassade a prouvé son incapacité totale à défendre les droits de ses ressortissants. Elle a aussi raté une bonne occasion de discuter des problèmes de ses travailleurs sans papiers avec des interlocuteurs crédibles ».

L’ambassade de Mauritanie : exigeante

Le 28 mars 2011, une délégation de cinq personnes est reçue par le colonel DAYE, attaché à la défense, par M. LEMINE, premier conseiller des affaires consulaires, par Mme ASTOUBA, première conseillère chargée de la francophonie et par le premier conseiller chargé des affaires culturelles (une première rencontre avec les autorités mauritaniennes avait déjà eu lieu début 2009). Le colonel DAYE mène les débats.

Nos arguments sont écoutés, mais nos interlocuteurs nous opposent les accords d’immigration choisie passés avec la France. Selon eux, il n’est pas possible de ne pas délivrer le laissez-passer lorsqu’il n’y a pas de doute sur la nationalité du sans-papiers présenté par la préfecture. Ils assurent toutefois être très exigeants : en l’absence de preuve claire, il n’y a pas de délivrance de laissez-passer. Et selon M. LEMINE, il y a très peu de demandes. Il se refuse cependant à nous donner un chiffre et déclare être pris entre deux feux : la question humanitaire et la question légale.

Difficile de lire entre les lignes, mais il est probable que nos interlocuteurs ne veuillent pas dire « officiellement » qu’ils font le nécessaire pour délivrer le moins de laissez-passer possible. L’un d’entre eux a même parlé de la politique « xénophobe » de la France.

Le consulat du Mali : chaleureux

Le 8 avril 2011, une délégation de six personnes est chaleureusement reçue par M. DICKO, conseiller consulaire qui nous avait déjà accueillis en 2009. Sans que nous ayons à présenter les arguments de notre campagne, M. DICKO dénonce lui-même l’injustice qui consiste à expulser un sans-papiers qui a cotisé pendant des années. Il nous indique que, lorsque le dossier contient des preuves de cotisations versées, il exige le remboursement de celles-ci pour signer le laissez-passer, ce qui en pratique bloque la procédure. Nous précisons que nous ne demandons pas le remboursement des cotisations mais la récupération des droits ET le maintien sur le territoire français.

La situation du Mali est particulière car il n’y a pas d’accord de réadmission signé avec la France. Ce qui n’empêche pas les autorités hexagonales d’exercer des pressions. La veille de notre entrevue, M. DICKO et l’ambassadeur ont été « convoqués » au ministère de l’Intérieur. Il semblerait que la France juge les autorités maliennes peu coopératives et envisage même des sanctions à leur égard…

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Près du consulat du Mali, avril 2011 (photo : Angela SERAILLE)

Malgré la lâcheté des autorités comoriennes et certains propos scandaleux tenus par le consul adjoint algérien, cette dernière vague de mobilisation est globalement satisfaisante. Les consulats comprennent le sens de la campagne « Racket » et certains freinent déjà des quatre fers à chaque demande de laissez-passer (la Mauritanie, le Mali et le Sénégal font d’ailleurs partie de la liste des pays « peu coopératifs » récemment établie par le député UMP Philippe Cochet). Surtout, nous avons désormais des contacts privilégiés avec les représentants maliens et mauritaniens, qui nous seront utiles en cas d’arrestations de sans-papiers.

Depuis deux ans et demi, la campagne « Racket » marque des points, évite de nombreuses expulsions et influe sur l’opinion publique, qui considère désormais les sans-papiers comme des citoyens et travailleur(se)s à part entière et prend conscience qu’être sans-papiers n’est pas un délit, mais une simple situation administrative.


LA LUTTE CONTINUE ET NOUS NE NOUS ARRÊTERONS PAS AVANT LA RÉGULARISATION GLOBALE DE TOUTES ET TOUS LES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS !


DROITS DEVANT !!

Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)
Tél/Fax : 01 42 50 79 92
E-mail : administrateur@droitsdevant.org

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Les travailleurs sans papiers reçus par le consulat du Mali : bilan et vidéo inédite

Dans le prolongement de la campagne « Racket sur les cotisations des travailleur(se)s sans papiers », à laquelle se sont désormais ralliées 45 organisations, les travailleurs sans papiers se sont rassemblés le 8 avril près du consulat du Mali pour demander l’arrêt des expulsions. Ils ont été reçus par les autorités maliennes. Voici le compte rendu de Stéphane, camarade de Sud Travail/Solidaires :
« Le but était d’être reçu en délégation afin de réaffirmer les exigences de la campagne racket et de rappeler aux autorités consulaires que lorsqu’elles délivrent des laissez-passer d’expulsion, elles se rendent complices du racket exercé par l’Etat français sur les travailleurs et travailleuses sans-papiers (…). Nous avions déjà été reçus au consulat général du Mali au début de l’année 2009. Les autorités maliennes ont à nouveau accepté de nous recevoir. La délégation (6 personnes) était composée des organisations suivantes : Droits Devant !, ATMF, CSP Vitry, Comité St Just 17e, Sud travail/Solidaires. Nous avons été reçus chaleureusement par M. DICKO Hamadou, conseiller consulaire. C’est déjà lui qui nous avait accueillis en 2009. Sans que nous ayons à présenter les arguments de notre campagne, M. DICKO a lui-même dénoncé l’injustice qui consiste à expulser un sans-papiers qui a cotisé pendant des années. Il nous a indiqué que, lorsque le dossier contient des preuves de cotisations versées, il exige le remboursement de celles-ci pour signer le laissez-passer, ce qui en pratique bloque la procédure. Nous avons précisé que nous ne demandions pas le remboursement des cotisations mais la récupération des droits en restant sur le territoire français et que cela ne pouvait que passer par la régularisation. La situation du Mali est particulière car il n’y a pas d’accord signé avec la France. Cependant cela n’empêche pas les pressions des autorités françaises. La veille de notre entrevue M. DICKO et l’ambassadeur ont été « convoqués » au ministère de l’Intérieur. Il semblerait que la France juge les autorités maliennes peu coopératives et envisage même des sanctions à leur égard. La pression qu’exercent les autorités françaises impose que nous maintenions également la pression et que nous restions en contact avec le consulat général du Mali. M. DICKO nous a déclaré qu’il était disposé à nous recevoir de nouveau (à noter qu’il sera à la retraite dans un an) ».
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Vendredi 8 avril, les travailleurs sans papiers se rassemblent devant le consulat du Mali

Lancée par l’association Droits devant !! en octobre 2008, la campagne « Racket sur les cotisations des travailleurs sans papiers », à laquelle se sont désormais ralliées 42 organisations, a pour but de dénoncer le vol commis par l’État français. En effet, celui-ci encaisse les cotisations sociales, les taxes et les impôts des travailleur(se)s sans papiers sans leur donner les droits et les prestations qui y sont attachés (retraite, allocation chômage, citoyenneté…). Quand ces travailleur(se)s sont expulsé(e)s, ils se retrouvent privés de toute ressource dans leur pays d’origine.

Les consulats, complices du racket exercé par l’Etat sur les sans-papiers

C’est dans ce cadre que, depuis plus de deux ans, nous avons interpellé les consulats de douze pays. Nous leur avons demandé de ne plus se rendre complice de ce racket et de ne plus délivrer à la police française les laissez-passer provoquant l’expulsion de leurs compatriotes sans-papiers.

Une seule solution : la mobilisation unitaire

Alors que le gouvernement ne cesse de durcir son discours et sa politique d’immigration pour récupérer les voix de l’extrême droite, nous nous mobilisons à nouveau pour la protection des sans-papiers.

Depuis le début de l’année 2011, nous avons exigé de rencontrer les représentants de quatre ambassades ou consulats : Sénégal, Algérie, Comores, Mauritanie. Seul l’ambassadeur des Comores a refusé – scandaleusement – de nous accueillir.

Notre action se poursuit : le 8 avril 2011, nous nous rassemblerons cette fois devant le consulat général du Mali pour demander l’arrêt des expulsions.

RASSEMBLEMENT DEVANT LE CONSULAT DU MALI

VENDREDI 8 AVRIL A 13H30

64, rue Pelleport, 75020 Paris

Métro : Pelleport ou Gambetta

LA LUTTE CONTINUE ET NOUS NE NOUS ARRÊTERONS PAS AVANT LA RÉGULARISATION GLOBALE DE TOUTES ET TOUS LES SANS-PAPIERS !

DROITS DEVANT !!

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