hommeslibres.jpg

DROITS DEVANT !! A 15 ANS… MAIS N’A PLUS D’ARGENT. NOUS AVONS TOUJOURS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN

Créée en décembre 1994, Droits devant !! va donc avoir 15 ans. Dans sa lutte acharnée pour l’égalité des droits, contre la précarité et contre les exclusions, Droits devant !! n’a cessé d’être aux avant-postes, aux côtés des sans-papiers, du peuple palestinien, des sans droits et de tous les « Damnés de la Terre ». Voulant à tout prix préserver son autonomie, sa libre pensée et sa libre action, Droits devant !! a toujours refusé de s’engager dans une course aux subventions, synonyme bien souvent de compromis, voire de compromission. La base militante de Dd !! repose donc sur un bénévolat permanent, dans lequel s’impliquent en profondeur les principaux acteurs de nos luttes, notamment les sans-papiers. Aussi notre budget de fonctionnement se trouve-t-il réduit au strict minimum, à savoir 6.500 euros par mois, couvrant le seul salaire à temps plein (SMIC) de l’association, un contrat aidé, le loyer, les charges, les factures de téléphone, le matériel et, bien évidemment, la logistique inhérente aux nombreuses actions que nous menons. Les grèves de travailleur(se)s sans-papiers lancées par Dd !! et la CGT en avril 2008 nous ont ainsi coûté énormément : elles ont exigé un important investissement militant, humain, mais aussi financier. Sur les 78.000 euros annuels de budget de fonctionnement, seule une subvention de 20.000 euros nous est allouée, les 58.000 restants devant être trouvés par nos soins, notamment par les adhésions et les dons. C’est pourquoi nous nous tournons vers vous pour aider Droits devant !! à faire face à une précarité financière qui menace aujourd’hui gravement sa stabilité. Nous avons besoin de vous. Maintenant. Début novembre, le compte en banque de l’association ne contenait plus que 8.000 euros.

Pour nous soutenir, trois solutions existent :

  • l’achat de ce livre :



    Des hommes libres
    Une histoire de la grève des travailleurs sans-papiers

    Editions le Cherche Midi, 143 pages, 2009
    (RUPTURE DE STOCK)
    « Depuis le printemps 2008, 2.500 travailleurs sans papiers se sont mis en grève pour obtenir une régularisation de leur situation. Avec un immense courage, ils ont dépassé la peur de l’arrestation pour engager une lutte au grand jour. Ce sont les héros de ce livre ».


    Pour faire un don, adhérer ou acheter le livre, vous pouvez également venir à l’association du lundi au jeudi de 14h à 19h, ainsi que le samedi de 12h à 14h (juste avant l’assemblée générale hebdomadaire pendant laquelle les militants évoquent l’actualité de la lutte des sans-papiers). Dans nos locaux, vous pourrez aussi trouver d’autres livres, édités par Droits devant !!, ainsi que des badges. Nous vous attendons.


    En savoir plus sur Droits devant :
  • bilan de nos luttes depuis 2008
  • la campagne « racket sur les cotisations des sans-papiers »


    DROITS DEVANT !!
    Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
    Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
    Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)
    Tél/Fax : 01 42 50 79 92
    E-mail : administrateur@droitsdevant.org

 

Documents joints

oit1.jpg

Les sans-papiers devant l’Organisation Internationale du Travail : bilan et vidéo

Malgré une pluie battante et opiniâtre (tel le combat des sans-papiers), 1 800 travailleur(se)s sans papiers et leurs soutiens (CSP 75, CSP Kurdes-Turcs, CSP 17e, CSP 93, CSP 94, CSP Vitry, Droits devant !!, AMITI, ATTAC, ATMF, ASDHOM, SOLIDAIRES, SUD TRAVAIL, SNUI, PG, NPA) ont manifesté jeudi 5 novembre de la place Saint-Michel au siège de l’OIT France, rue de Sèvres, dans la continuité de la campagne « Racket sur les travailleurs sans-papiers« . Une délégation de 13 personnes représentant les collectifs de sans-papiers, associations et syndicats présents dans la manifestation a été reçue par M. TROGRLIC, directeur de l’OIT France. La délégation a longuement souligné les atteintes aux droits fondamentaux (surexploitation, répression, racket, stigmatisation…) que subissent les travailleur(se)s sans-papiers vivant en France. Elle a demandé à l’OIT de prendre position sur le non respect par l’Etat français des conventions OIT contre les discriminations (qu’il a pourtant ratifiées), ainsi que sur une régularisation globale de ces travailleurs, seule solution pour mettre un terme à cet Etat de non droit. M. TROGRLIC a rappelé que l’OIT avait édicté en 1975 la convention 143 que l’Etat français a toujours refusé de signer et qui, pour la première fois, faisait valoir les droits des travailleurs migrants illégaux. Il s’est engagé à faire remonter au Département des Migrations de l’ONU et au Bureau International du Travail (BIT) à Genève nos remarques et revendications et à nous transmettre dès cette semaine le compte rendu de notre rencontre. Après discussion entre les acteurs de la campagne racket, il est envisagé de relancer une mobilisation pour que le gouvernement français ratifie la convention de 1975, comme l’ont déjà fait 23 pays, et de porter plainte contre celui-ci à l’ONU pour discriminations et non respect du travail décent.
PROCHAINE REUNION DE LA CAMPAGNE RACKET :
JEUDI 12 NOVEMBRE A 18 H 30
A DROITS DEVANT !!
PROCHAINE MANIFESTATION,
A L’APPEL DU CSP 75 ET DES
COLLECTIFS DE SANS-PAPIERS DE LA RUE BAUDELIQUE :
SAMEDI 14 NOVEMBRE A 14H
DEPART : PLACE DENFERT ROCHEREAU
JUSQU’AU MINISTERE DE LA HONTE
Ci-dessous, des photos de la manifestation du 5 novembre :
DROITS DEVANT !!
Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)
Tél/Fax : 01 42 50 79 92
E-mail : administrateur@droitsdevant.org

 

Le 6 novembre, « nuit blanche » pour les travailleuses sans-papiers au noir

Les femmes sans-papiers de Droits devant !! sont mobilisées depuis le 15 avril 2008, date de la première vague des grèves de travailleur(se)s sans-papiers lancée par Droits devant !! et la CGT.

Ce mouvement a gagné une première bataille en obtenant la régularisation de 79 femmes sans-papiers, travaillant notamment au noir dans l’aide à la personne.

Aujourd’hui, le mouvement s’élargit et les militantes de Droits devant !! continuent le combat pour une régularisation de Toutes.

Elles seront présentes et apporteront leur témoignage durant cette NUIT BLANCHE :

VENDREDI 6 NOVEMBRE

DE 19H A 23H

AU SIEGE DE LA CGT

263, RUE DE PARIS

93100 MONTREUIL

(Métro Porte de Montreuil)

DROITS DEVANT !!

Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)

Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)

Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)

Tél/Fax : 01 42 50 79 92

E-mail : administrateur@droitsdevant.org

Impôts des travailleurs sans-papiers : le grand profit

Compte rendu de la conférence de presse du 2 novembre 2009 donnée devant le Centre des Impôts de Vitry s/Seine, où campent depuis le 21 octobre plusieurs dizaines de travailleurs sans-papiers, avec :

  • Le Collectif des Travailleurs Sans-Papiers de Vitry
  • Droits devant !!
  • Le Syndicat National Unifié des Impots/SUD Trésor Solidaires

COTISATIONS SOCIALES, TVA, IMPOTS SUR LE REVENU :

HALTE AU RACKET SUR LES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS

Nos trois organisations dénoncent les spoliations dont sont victimes les travailleurs sans-papiers à travers les impôts, à savoir :

1/ Par le paiement de la TVA, principal impôt supporté par les couches populaires, dont les dizaines de milliers de travailleur(se)s sans-papiers contraints au travail dissimulé.

2/ Par l’impôt sur le revenu concernant les travailleurs sans-papiers qui travaillent avec leur propre identité.

3/ Par un prélèvement indirect quand les travailleurs utilisent une identité d’emprunt. En effet, ceux qui prêtent leur identité se retrouvent avec des revenus supplémentaires à déclarer d’une ou plusieurs personnes (en général de leur famille) et donc se situent dans des tranches d’imposition à taux fort. Les sans-papiers se partagent ensuite la dette de la personne en règle qui leur a permis d’utiliser son identité. Ces montants sont énormes car l’impôt est progressif.

Ce phénomène a été aggravé par l’obligation faite aux employeurs depuis le 1er juillet 2007 de déclarer à la préfecture de police les salariés qu’ils embauchent. Suite à ces déclarations, les employeurs, pour être en règle administrativement, ont dû très souvent licencier les sans-papiers travaillant dans leurs entreprises… puis les ont réembauchés « au noir » ou sous un autre nom. A travers ce processus, le gouvernement, en parfaite hypocrisie, incite à pourvoir le travail illégal qu’il est censé combattre mais encaisse en fermant les yeux le produit du labeur de ces travailleurs surexploités.

Bien que des sommes très importantes rentrent dans les caisses de l’Etat, celui-ci ne reconnaît à ces travailleurs aucun des droits qui sont reconnus aux autres contribuables. La Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 liait citoyenneté et paiement de l’impôt. On en est loin.

D’autres formes de racket ont lieu.

Par exemple, sur les cotisations versées à la sécurité sociale. Aucune somme n’est reversée aux sans-papiers. Quant aux caisses de retraite, elles ne bénéficieront jamais aux travailleurs sans-papiers qui perdent ainsi dix ou quinze ans de cotisation et seront réduits au minimum vieillesse quand ils arriveront à la retraite, s’ils y parviennent.

Autre exemple : la taxe ANAEM (Agence Nationale d’Aide aux Etrangers et Migrants) de 900 euros, exigée des patrons qui embauchent des sans-papiers régularisés, est souvent payée par les sans-papiers eux-mêmes, en liquide bien sûr. On peut ainsi calculer qu’à travers les quelque 3000 régularisations obtenues par la lutte des travailleurs sans-papiers lancée par Droits devant !! et la CGT le 15 avril 2008, c’est environ 3 millions d’euros que, là encore, l’Etat français récupère sur le dos des sans-papiers.

Les travailleurs sans-papiers sont la population travailleuse la plus fragile et la plus exposée. Rackettée par l’Etat, elle est utilisée par les patrons pour installer les « délocalisations sur place » de branches de l’économie qui ne peuvent pas être déplacées : nettoyage, chantiers, restauration, etc.

POUR QUE CESSENT L’HYPOCRISIE, LA REPRESSION, LA SUREXPLOITATION, LE NON DROIT : REGULARISATION GLOBALE DE TOUS LES TRAVAILLEUR(SE)S SANS-PAPIERS

DROITS DEVANT !!

Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)

Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)

Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)

Tél/Fax : 01 42 50 79 92

E-mail : administrateur@droitsdevant.org

Le 5 novembre, mobilisation à l’Organisation Internationale du Travail contre le racket sur les cotisations des travailleurs sans-papiers et contre leur surexploitation

La majorité des 400 000 sans-papiers de France sont des travailleur(se)s déclaré(e)s en CDI, CDD ou intérim renouvelé. Ils et elles paient impôts et cotisations sociales sans pouvoir bénéficier des droits et des prestations qui y sont attachés (retraite, chômage, citoyenneté…). Ce racket sur les travailleur(se)s sans-papiers permet à l’Etat français d’encaisser sur leur dos environ 2 milliards d’euros par an, sans jamais rien décaisser. Les autres sans-papiers, par dizaines de milliers (notamment les femmes, les Algériens…) sont contraints au travail dissimulé (dit « au noir »), permettant à bon nombre de patrons de surexploiter ces esclaves modernes, dociles et flexibles à merci, sans verser de cotisations à l’URSSAF. Quand ces travailleur(se)s sont expulsé(e)s, ils se retrouvent privés de toute ressource dans leur pays d’origine. De plus, rappelons que l’argent envoyé dans ces pays par les immigrés, avec ou sans-papiers, représente trois fois l’aide financière distribuée par les gouvernements des pays riches du Nord aux pays pauvres du Sud. Ces expulsions pèsent très lourdement sur le développement de ces pays. Toutes et tous ces travailleurs sans-papiers constituent un réservoir de main d’œuvre inépuisable, utilisée sans relâche pour une mise en compétition avec les salariés des pays dits d’accueil, afin de saper les droits et les acquis sociaux de ces derniers. Dans un rapport de 2004, l’OIT déclare que « les migrations réduisent les pénuries de main-d’œuvre des pays riches et contribuent au développement des pays d’origine notamment grâce aux envois de fonds et aux investissements des migrants ». Cette analyse est partagée par le département des populations de l’ONU et, en France, par le Conseil Economique et Social (CES). Après avoir occupé l’URSSAF, manifesté à la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) et interpellé dix consulats représentant en France les principaux pays d’origine des sans-papiers, nous appelons à une mobilisation à l’O.I.T. France, afin que celle-ci agisse contre ce néo esclavagisme. Depuis sa création en 1919 et son rattachement à l’ONU en 1946, l’OIT a émis des dizaines de conventions sur le respect des droits de tous les travailleurs, qui ont toutes été adoptées par la France. Sarkozy a lui-même déclaré que l’OIT « devrait obligatoirement être saisie chaque fois qu’une question relative au respect des droits fondamentaux du travail se pose ». Saisie par le SNU-TEF FSU, un syndicat de l’Inspection de Travail, l’OIT a déjà dénoncé en mars 2009 les pratiques du gouvernement français qui tente de détourner les contrôles de l’Inspection du Travail pour les transformer en supplétifs de la chasse aux sans-papiers. Aujourd’hui, nous interpellons à nouveau l’OIT pour lui demander d’intervenir auprès du gouvernement français afin que celui-ci respecte ses engagements, cesse de stigmatiser les travailleur(se)s sans-papiers à des fins purement électoralistes et qu’il les régularise globalement.
Contre le racket sur les cotisations des
travailleur(se)s sans-papiers
Contre la surexploitation des sans-papiers
contraints au travail dissimulé
Manifestation le jeudi 5 novembre 2009 à 14h
Départ Place St Michel jusqu’à l’O.I.T.
92, rue de Sèvres – Paris 7ème
Signataires : Association Malienne des Expulsés (AME) – Droits devant !! – ATTAC France – SURVIE – M.R.A.P. – Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF) – FASTI – AMITI (Association des Militants pour l’intégration totale des immigrés), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) – Collectif d’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) – Coordination 75 des sans-papiers – Coordination 93 pour la lutte des sans-papiers – CSP 17ième Saint Just – CSP CGT Cannes – R.E.S.F. – Association des Marocains en France (AMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – CAPJPO – Marches européennes contre le chômage – Coordination Femmes Egalité – Mouvement des Quartiers pour la Justice Sociale (MQJS) – Autremonde – RESOCI – D.A.L. – COPAF – A.S.I.A.D. – Stop Précarité – Convergence des Causes – Union Syndicale SOLIDAIRES (SUD Travail, Syndicat National Unifié des Impôts) – CGT Caisse des Dépôts – SNU TEF-FSU – Confédération Paysanne – Les Alternatifs – Gauche Alternative – NPA – PCF – PCOF – Les Verts… (tract à télécharger ici) DROITS DEVANT !!
Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)
Tél/Fax : 01 42 50 79 92
E-mail : administrateur@droitsdevant.org

Documents joints