Les Tréteaux de la Colère au Lavoir Moderne P arisien

Ci-dessous, l’appel au rassemblement du mercredi 26 septembre des
sans-papiers au ministère du travail. En cette période de chasse aux
sans-papiers, la mobilisation doit être exemplaire.

Amicalement

Droits devant !!

44, rue Montcalm – 75018 – Paris
Contacts : 01.42.58.82.18/19/28

mercredi 26 sept. Les sans-papiers au ministère du travail

LES TRAVAILLEURS SANS PAPIERS AU MINISTERE DU TRAVAIL

D’après MM. Sarkozy-Hortefeux et consorts, l’immigration de travail
serait
désormais un besoin crucial pour la France pour pallier au manque
récurent
de main-d’œuvre dans nombre de secteurs d’activité : B.T.P.,
confection,
restauration, nettoyage, aide à la personne…
Face à cette réalité, le duo est confronté à un problème insoluble :
convaincre l’opinion publique qu’il faut rafler et expulser
annuellement
25.000 travailleurs sans papiers tout en lui faisant admettre
l’obligation
de recourir à une immigration choisie, reposant sur des quotas de
muscles
et cerveaux jetables importés du Sud, pour répondre aux impératifs
économique et démographique du pays.
Or, selon les dernières statistiques de l’Agence Nouvelle d’Accueil des
Etrangers et des Migrations (ANAEM), l’immigration choisie ne marche
pas.
Partant du constat que, en France, tous les sans-papiers travaillent,
il
serait donc logique de les régulariser en priorité. Mais comment
annoncer
cette évidence à ces millions d’électeurs qui ont préféré Sarkozy à Le
Pen, sans en subir les conséquences politiques ?
Au cœur de cette hypocrisie, les sans-papiers sont piégés dans le
double
étau de la répression et de l’exploitation, saturant les tribunaux, les
prisons, les camps de rétention et servant de mise en concurrence avec
les
travailleurs des pays « d’accueil ».
Pour l’égalité des droits, il convient de régulariser en toute
cohérence
tous les travailleurs sans-papiers en interpellant notamment des
décideurs politique, institutionnel ou économique concernés, mais
jusqu’ici dans l’ombre et silencieux.
En première ligne parmi ces responsables, le ministère du « Travail et
de
la Solidarité » qui réquisitionne ses agents (inspecteurs du travail,
agents de l’ANPE, travailleurs sociaux…) contre leur gré pour
débusquer
les sans papiers sur leurs lieux de travail, dans leurs démarches
administratives… C’est pourquoi nous soutenons les syndicats de ce
ministère dans leur requête au Conseil d’Etat, contre le décret donnant
compétence à Hortefeux d’instaurer une politique ciblée sur « le
travail
illégal des étrangers ».
Il est inacceptable que les sans-papiers restent la chasse gardée,
répressive et gestionnaire d’un ministère illégitime labellisé « De
l’immigration, de l’identité nationale.. », qui ramène à une période
tragique, où sévissaient des lois d’exception stigmatisant et opprimant
l’Etranger.
Les sans-papiers sont au centre de la lutte pour l’égalité des droits.
Ils
ne sont pas des numéros de dossiers, ni des délinquants. Ils ne sont
pas
dangereux, ils sont en danger. Ils ne peuvent plus être le gibier
privilégié du politicien et l’aubaine esclavagiste de l’exploiteur.

Travailleurs sans-papiers – Travailleurs régularisés

MERCREDI 26 SEPTEMBRE A 15 H 00
RASSEMBLEMENT AU MINISTERE DU TRAVAIL
127, rue de Grenelle, Paris 7e (Métro Varenne)

Avec le soutien et en présence de : Mgr Jacques Gaillot, Pr Albert
Jacquard (co-présidents de Droits devant !!) et les Syndicats du
Ministère
: CGT – CFDT et SNU.

Ci-dessus, l’appel au rassemblement du mercredi 26 septembre des
sans-papiers au ministère du travail. En cette période de chasse aux
sans-papiers, la mobilisation doit être exemplaire.

Amicalement

Droits devant !!

44, rue Montcalm – 75018 – Paris
Contacts : 01.42.58.82.18/19/28

Les tréteaux de la colère et Droits dev ant!! à la Librai rie Résistances le 31 août

Dans le cadre du festival des TRETEAUX NOMADES :

CI-JOINT, LE PROGRAMME DU VENDREDI 31 AOUT à 20 H 00 A LA LIBRAIRIE DES
RESISTANCES, 4, VILLA COMPOINT – PARIS 17° (Métro : Guy Moquet, ligne
13).
Avec les TRETEAUX DE LA COLERE (Troupe théâtrale d’intervention de
Droits
devant!!)et un DEBAT animé par des militants, notamment sans papiers,
et
le porte parole de Droits devant!!

VENEZ NOMBREUX DANS UN ENDROIT ACCUEILLANT, AMICAL, CHALEUREUX ET
ENGAGE.

Droits devant!!

Pièce de théâtre « Le prix de l’Homme »

Dans le cadre du 8ème Festival Itinérant des Arènes de Montmartre, la
librairie accueille les comédiens des « Tréteaux de la Colère » et leur
pièce de théâtre intitulée « Le prix de l’Homme ». (Scénario : Roland
Moreau. Création collective des Tréteaux de la Colère.)

Dans un monde où l’Homme est toujours une variable d’ajustement
économique, le prix de l’Homme est une question centrale, indécente,
informulée. Les « Tréteaux de la Colère » sont une forme d’intervention
populaire théâtrale, chantée, poétisée, autour de la lutte contre la
précarité et la répression, pour l’égalité des droits.

Représentation suivie d’un débat : Migrants sans papiers : le marché
aux
esclaves du nouvel ordre colonial.

« Quand la sueur de l’indien se trouva brusquement tarie par le soleil,
quand la frénésie de l’or draina au marché la dernière goutte de sang
indien, on se tourna vers le fleuve musculaire de l’Afrique pour
assurer
la relève du désespoir. » René Depestre

Débat avec Jean-Claude AMARA, porte parole de l’association Droits
devant !!

ONZE ANS APRES SAINT-BERNARD, PLUS QUE JAMAIS,

COMMUNIQUE

Droits devant!!
44, rue Montcalm
75018 – Paris
tél : 01.42.58.82.18, 06.07.80.99.59, 06.84.56.89.43

ONZE ANS APRES SAINT-BERNARD, PLUS QUE JAMAIS,
REGULARISATION GLOBALE DE TOUS LES SANS-PAPIERS
DANS L’EGALITE DES DROITS.

Les 350 sans papiers qui ont occupé l’église St-Ambroise et celle de
St-Bernard en mars et en août 96 ont rendu une visible, pour l’opinion
publique nationale et internationale, la revendication de
régularisation
globale de tous les sans papiers.
De ces lieux de lutte symboliques, ils nourrissaient l’espoir de
contraindre le gouvernement d’alors à ne pas les traiter comme
barbares,
mais comme des êtres humains respectueux et respectables. Le 23 août
96,
ils n’ont reçu pour toute réponse que la violence des matraques, des
coups
de hache fracassant la porte de St-Bernard et la barbarie de
l’expulsion
pour quatorze d’entre eux.
Ce jour là, la devise « Liberté, Egalité, Fraternité », que les
sans-culottes inscrivirent en lettre de feu et en symbole de l’Unité du
Genre Humain sur le drapeau républicain de 1792, fut réduite en
lambeaux.
Onze ans après, la question des sans papiers est toujours aussi
présente,
démontrant la limite des gouvernements successifs français à ne vouloir
traiter ces dizaines de milliers de femmes, hommes et enfants que sous
l’angle de la répression et de l’exploitation, véritable offense à un
état
de droit.
L’ordonnance de 1945 sur l’entrée et le séjour des étrangers en France
a
donné lieu depuis à 28 refontes, dont 6 ces cinq dernières années,
toujours plus restrictives et répressives.
Comme si toutes ces lois n’avaient servi à rien, l’actuel ministre de «
l’immigration, de l’identité nationale, de l’intégration et du
co-développement », parfaitement illégitime, met en chantier une
nouvelle
loi pour la rentrée.
Ce même ministre, en toute incohérence et démagogie, se dit favorable à
une immigration de travail tout en voulant rafler et expulser 25.000
travailleurs sans papiers cette année. Selon lui, il y a en France
200.000
à 400.000 sans papiers, représentant le quart ou la moitié des 850.000
sans papiers régularisés dernièrement en l’Espagne, qui ont permis à ce
pays de voir croître de 2,6% son taux de croissance.
Cet exemple met à jour l’hypocrisie de ce gouvernement qui stigmatise
les
sans papiers à des fins bassement électoralistes, les transformant en
gibier privilégié du politicien et en esclaves lucratifs du patronat.

HALTE A LA BARBARIE DES RAFLES :
Depuis la circulaire Sarkozy de février 2006 amplifiant la chasse aux
sans
papiers, des centaines de rafles, rappelant les lois d’exception de
Vichy,
ont eu lieu en France, amenant l’une d’entre elles à ce qu’Ivan, enfant
de
douze ans, saute du quatrième étage pour y échapper.

Pour mettre un terme définitif à ces exactions qui font injure à une
démocratie, pour en finir avec ce sinistre jeu de patate chaude que se
renvoient les gouvernements en France depuis la dernière régularisation
globale de 1982, une solution d’urgence, humaine, politique et
économique,
s’impose :

LA REGULARISATION GLOBALE DE TOUS LES SANS PAPIERS
DANS L’EGALITE DES DROITS

RASSEMBLEMENT SAMEDI 25 AOUT de 11 H 00 à 21 H 00
avec les collectifs de sans-papiers Paris-Ile de France
DEVANT L’EGLISE ST-BERNARD
POINT PRESSE A 11 H 00

LE PORTE PAROLE DE DROITS DEVANT!! RELAXE

Droits devant!!
44, rue Montcalm
75018 – Paris
Tél : 01.42.58.82.18, 06.07.80.99.59

LE PORTE PAROLE DE DROITS DEVANT!! RELAXE

Suite au procès du 8 juin envers le porte parole de Droits devant!!,
accusé de « violences volontaires à agent dans l’exercice de ses
fonctions », le délibéré d’aujourd’hui a conclus à une annulation pure
et
simple de la procédure et prononcé la relaxe.

Comme nous l’avions souligné préalablement, cette accusation était
émaillée de mensonges, allant jusqu’à la présentation par le policier
« violenté », dix minutes avant l’audience (et quatorze mois après les
faits
du 13 avril 06) d’un document censé justifier que les droits de
l’accusé
avaient été respectés pendant sa garde à vue. Hors, manifestement, ce
document, rédigé à la hâte, était un faux, démontrant une fois de plus
jusqu’où certains policiers (de plus en plus nombreux) sont prêts à
aller
pour obtenir leurs « quotas » de trophées.

Le résultat de ce jugement démontre une fois de plus les méthodes
employées par certains policiers, de plus en plus nombreux, n’hésitant
pas
à recourir au trucage et au mensonge pour atteindre leurs « quotas » de
trophées.

Cet heureux dénouement ne nous fait pas oublier que les prisons sont
aujourd’hui remplies de sans papiers, jeunes des banlieues, étudiants,
militants associatifs, syndicaux, et autres pauvres ou indociles,
victimes
d’une justice et d’une police d’abattage et d’exception, aux ordres de
politiques du chiffre et du pire.

Face à ces procédés inacceptables, qui offensent la démocratie, nous
envisageons de mettre à notre tour les accusateurs au banc des accusés,
pour « dénonciation calomnieuse » et « faux et usage de faux ».