Des sans-papiers expulsés de l’église St-Bernard (AFP/THOMAS COEX)
Le 18 mars 1996, 300 Africaines et Africains sans-papiers sortaient de l’ombre, occupaient l’église Saint-Ambroise et revendiquaient le droit des immigrés à circuler, à s’installer, à travailler et à vivre en France. Après des mois de lutte, notamment l’occupation de l’église Saint-Bernard et leur expulsion le 23 août 96, ils furent rejoints par d’autres collectifs regroupant de nombreuses nationalités qui tous ensemble se sont battus pour leur régularisation.
Autour des sans-papiers qui prenaient leur destin en main, un large mouvement rassemblant associations, comités, syndicats, partis, élus, personnalités, artistes, avocats, cinéastes, intellectuels, allait se développer et exiger dans l’unité la régularisation globale de tous les sans-papiers et l’égalité des droits.
Aujourd’hui, les raisons de quitter son pays sont multiples (guerres, misère, persécutions…). Les luttes se développent dans de nouvelles directions contre une politique anti-immigré qui barricade l’Europe, organise des camps à ses frontières extérieures, transforme la Méditerranée en un sombre tombeau et laisse les réfugiés dans le dénuement, à la merci des mafias de passeurs et d’exploiteurs. Les lois anti-immigrés toujours plus iniques, restrictives et répressives s’empilent, dans un contexte général de montée du racisme d’État. Elles sont et devront toujours être combattues.
Plus que jamais, le souffle et l’esprit de Saint-Bernard doivent nourrir nos combats. En ce 20e anniversaire de la grande lutte de 1996, et pour exalter celles d’aujourd’hui, des collectifs de sans-papiers, des syndicats et des associations ont décidé de lancer une série de manifestations unitaires à partir de ce 18 mars et jusqu’à septembre 2016.
Venez nombreux au meeting du 18 mars, où interviendront entre autres : Madjiguène Cissé, Hamadi Camara et des anciens de Saint-Bernard, des représentants de l’Union nationale des sans-papiers, des avocats, des cinéastes, des représentants d’associations (Droits devant !, Migreurop, RESF), des syndicalistes (CGT et Solidaires), des migrants, des travailleurs sans papiers grévistes, et Emmanuel Terray. Projection d’extraits de films sur la lutte de 1996.
À 17H : MANIFESTATION
DE L’ÉGLISE ST-AMBROISE
(métro St-Ambroise – ligne 9)
AU GYMNASE JAPY
À 19H : MEETING
À LA BOURSE DU TRAVAIL
SALLE AMBROISE CROIZAT
3 RUE DU CHÂTEAU D’EAU
(métro République – lignes 3, 5, 8, 9 et 11)
DROITS DEVANT !! Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)
Tél/Fax : 01 42 50 79 92
E-mail : administrateur@droitsdevant.org
Par Jean-Claude AMARA
Militant associatif
Porte-parole de Droits devant
Après de nombreuses mobilisations qui ont fait reculer le gouvernement quant à l’interdiction systématique de manifester, il importe désormais que chacune et chacun, à quelque niveau que ce soit, apporte sa contribution à l’indispensable (re)construction d’un mouvement pour la paix, comme ce fut le cas récemment lors de l’occupation de l’Afghanistan ou de l’Irak.
Afin de dépasser progressivement les conséquences de l’état d’urgence, avec son cortège d’arbitraire, de brutalité, de gardes à vue, d’arrestations, d’assignations à résidence, de contrôles et de fichages tous azimuts…
IL S’AGIT :
DE REMONTER aux causes, c’est-à-dire à cette profusion de guerres qui, depuis notamment l’épicentre du 11 septembre 2001, n’en finissent de mettre la planète à feu et à sang, d’instituer un état de terreur et de tensions permanent et de fabriquer ces bombes à retardement qui explosent aujourd’hui et se multiplieront demain.
DE DÉMASQUER ces fossoyeurs de paix, qui attisent et essaiment les braises des guerres, en Palestine, en Libye, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Mali…, provoquant le massacre et l’exode de centaines de milliers de femmes, hommes et enfants dont beaucoup s’engloutissent, anonymes, dans le cimetière abyssal de la Méditerranée.
DE RAPPELER, partout où nous le pouvons, comment ces « néo-civilisateurs » ont relégué au rang de terres barbares, de creusets du terrorisme, ces pays qui furent des berceaux d’inventions, d’art et de lumières, de sorte que la pensée et le regard occidentaux ne résument plus ces peuples qu’à des hordes grossières, hirsutes, ignorantes et fanatiques.
DE SOULIGNER en majuscule combien l’humanité a pu acquérir de connaissances fondamentales grâce à des penseurs et créateurs fécondés en ces terres ancestrales, combien les mathématiques, l’astrologie, la médecine, la sculpture, l’architecture, l’écriture, l’agriculture, la poésie, la musique doivent de leur rayonnement à des esprits précurseurs, aujourd’hui jetés dans les oubliettes d’un nouvel ordre colonial.
DE REVISITER des pans « oubliés » de l’interminable litanie coloniale, à commencer par la barbarie franque qui, entre les onzième et treizième siècle, massacra, viola, humilia femmes et hommes, dévora (cannibalisme avéré) des enfants, pilla et détruisit les terres prospères d’un monde arabe alors à son zénith.
DE FAIRE COMPRENDRE combien cette barbarie, perpétuée par ceux-là mêmes qui la condamnent quand elle est le fait de « l’autre », a instillé dans les consciences musulmanes, de génération en génération, le poison de l’humiliation. Et comment des « prêcheurs professionnels », en ranimant des braises latentes, ont pu inciter à la revanche et au sacrifice ces bombes humaines conditionnées.
DE DÉNONCER l’insatiable avidité des faiseurs de guerres, qui feignent d’éteindre les feux qu’ils ont allumés avec des jerricanes remplis d’or noir âprement recherché, enfoui dans les entrailles de terres étrangères qu’il faut à tout prix (re)conquérir.
Et comme la faim (de conquêtes) justifie les moyens, aussi indécents soient-ils, nous assistons à l’adoubement, par ventes d’armes et contrats juteux interposés, de monarques pétroliers gavés de richesses, corrompus jusqu’à l’os, pourfendeurs des droits humains, par des roitelets occidentaux spéculant sur les bénéfices qui rétribueront leur servilité.
En France, l’ineffable trio Hollande-Valls-Cazeneuve, pour tenter de justifier l’instauration d’un état d’exception sécuritaire qui se substituera progressivement à l’état de droit, s’efforce sans relâche de convaincre une opinion publique en catalepsie, rongée par la peur, que la France est en guerre.
Guerre contre qui, face à un ennemi volatil, à une nébuleuse hexagonale sans territoire défini, qui porte en son sein nombre « d’enfants perdus » de la République, et qui croît sur l’amoncellement des millions de cadavres de civils musulmans palestiniens, libyens, irakiens, syriens… ?
Millions de cadavres sans visage, sans identité parce qu’anéantis loin de nos frontières, hors de portée des regards, évanouis dans l’indifférence et la banalisation du pire.
Millions de morts sans importance au regard des 147 victimes des attentats des 7 janvier et 13 novembre 2015, auxquelles des centaines d’hommages, parfaitement légitimes, ont été rendus, mais qui résument le gouffre du traitement médiatique et politique entre la masse virtuelle des « autres » et ceux mis en pleine lumière, parce que faisant partie des « nôtres ».
Guerre pour quoi, sinon pour légitimer et amplifier un prétendu « choc des civilisations », du bien et du mal, colporté par une nuée de butors dont Bush et Netanyahou furent les fers de lance… et pour ériger progressivement et subtilement en ennemis de l’intérieur celles et ceux venus d’ailleurs qui ne voudront calquer leur identité sur la seule matrice de l’Occident.
Il importe de combattre avec vigueur tous ces médias, tous ces intellos de salon « reconnus » fourbissant insidieusement, à longueur d’images et de colonnes, l’argumentaire selon lequel toutes ces guerres, ces nouvelles croisades fomentées par les puissances européennes, étatsuniennes et leurs inféodés sont le rempart indispensable à la sauvegarde des « valeurs judéo-chrétiennes ».
L’exemple le plus flagrant de ce combat concerne l’inaltérable lutte menée depuis 68 ans par le peuple palestinien, lutte politique s’il en fut, contre le colonialisme, l’apartheid et les massacres répétés, pour faire appliquer le droit international bafoué par l’immunité octroyée à l’état hors sol et hors droit d’Israël, mais que celui-ci, avec la complicité active des mêmes puissances, veut à tout prix muer en guerre de religion.
D’aucuns jugeront la situation désespérée. Néanmoins, et des pages entières de l’histoire des luttes contre la guerre et le colonialisme le montrent, il n’y a pas de fatalité dès lors que nos mobilisations se construisent en vue de rassembler, d’élargir, d’essaimer et de convaincre les citoyen(ne)s de France, aujourd’hui contaminés par le poison de l’angoisse et la propagande du bellicisme.
Il s’agit de ne pas seulement se mobiliser « contre » la guerre, de n’être que des anti-guerre, mais de revendiquer haut et clair notre volonté de combattre « pour » la paix, d’être des FAISEURS DE PAIX.
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Après l’occupation hier de l’inspection Générale par 300 travailleurs sans papiers et leurs soutiens (notamment l’intersyndicale CGT, SNUTEFE-FSU, SOLIDAIRES), ceux-ci seront reçus aujourd’hui à 16h par le directeur de cabinet de la ministre du travail.
Il aura fallu plus de 8h d’occupation pour obtenir cette rencontre durant laquelle les 10 personnes de la délégation (Droits devant !!, CSP 93, CSP 94, Intersyndicale du ministère, UD CGT 75) feront état de leurs exigences, à savoir :
que tout travailleur(se) sans papiers soit régularisé sur simple preuve de relation de travail, sans condition de durée, de séjour ou d’emploi.
que l’inspection du travail soit dotée d’un pouvoir de régularisation d’un travailleur sans papiers sur simple constat d’une relation de travail
que la taxe de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFFI), discriminatoire et synonyme de préférence nationale, soit abrogée. Cette taxe oblige l’employeur à payer environ 1 000 euros pour l’embauche d’un sans-papiers, que celui-ci débourse en réalité de sa poche.
La mobilisation exemplaire du mercredi 27 janvier sera suivie de beaucoup d’autres si le gouvernement n’engage pas un vaste processus de régularisation, seul capable de mettre enfin un terme à cet esclavagisme moderne pratiqué par un patronat voyou, qui profite sans vergogne de cette main d’œuvre très bon marché.
JEUDI 28 JANVIER À 16H
RASSEMBLEMENT AU MINISTÈRE DU TRAVAIL
127 RUE DE GRENELLE
MÉTRO VARENNE (LIGNE 13)
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De Paris à Calais, solidarité avec les migrant(e)s !
Un drame se déroule aux portes de l’Europe. Fuyant les guerres et les crises, des millions de personnes quittent leur pays. Des milliers d’entre elles viennent trouver refuge en Europe. La réponse qui leur est faite est, bien souvent, le refus de l’asile et la fermeture des frontières.
Des drames se déroulent aussi au cœur de l’Europe. Aujourd’hui à Calais près de 7 000 personnes vivent dans des conditions effroyables, tandis qu’à Paris nombre de migrant(e)s se retrouvent à la rue. Nous ne pouvons l’accepter.
Nous dénonçons les politiques française et européenne qui créent ces situations à Calais comme aux portes de l’Europe.
Nous demandons immédiatement des conditions d’accueil dignes pour tous et toutes. Qu’ils/elles soient nommé(e)s réfugié(e)s, migrant(e)s ou sans-papiers, nous exigeons des droits égaux pour toutes et tous, des titres de séjour, l’accès aux soins et au logement.
NOUS APPELONS À MANIFESTER À CALAIS
De la « Jungle » à la place d’Armes
LE SAMEDI 23 JANVIER 2016
DÉPART DES BUS PARISIENS À 8h30
À PORTE DE LA CHAPELLE (devant la poste)
RETOUR DANS LA SOIRÉE
Premiers signataires : ATMF, CISPM, CNT-RP, Collectif Paris 20e Solidaire avec touTEs les migrantEs, CSP 75, Droits devant !!, EELV Paris, Intégration 21, La Horde, LDH, NPA, Sans-Voix Paris 18e, SNPES-PJJ-FSU IDF, SUD Culture, UJFP, Union Locale Solidaires des 5e-13e arrondissements de Paris et d’Ivry, UNSP.
DÉTAILS PRATIQUES
Bus depuis Paris. Rendez-vous à 8h30 Porte de la Chapelle (devant la poste), retour à Paris dans la soirée
Prix : 30 euros. Chèques à l’ordre de DIEL.
Inscription à l’une des adresses suivantes :
Librairie Lady Long Solo – 38 rue Keller – M° Voltaire – De 17h à 19h
Librairie La Brêche – 27 rue Taine – M° Daumesnil – De 13h00 à 20h00 (tous les jours sauf le dimanche)
Local de l’ATMF – 10 rue Affre – M° La Chapelle – De 10h à 18h (tous les jours sauf le week-end)
Local de Droits Devant !!! – 47 rue de Dantzig – M° Porte de Vanves ou Tramway T3 Georges Brassens (tous les jours sauf le vendredi et le dimanche)
N’oubliez pas d’indiquer vos coordonnées complètes (nom, prénom, téléphone et adresse mail)
Envoyer si possible un mail à calais23janvier (at) gmail.com pour informer de cette inscription.
Une cagnotte pour financer l’événement est en ligneDROITS DEVANT !! Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
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À la suite de la rafle de travailleurs sans papiers qui a eu lieu le 15 décembre 2015 dans un foyer de travailleurs migrants à Paris 18e et qui fait partie des nombreuses « bavures » résultant de l’état d’urgence :
MANIFESTATION
SAMEDI 9 JANVIER 2016
RENDEZ-VOUS À 14H30 DEVANT LE FOYER
3 RUE MARC SEGUIN – PARIS 18e
MÉTRO MAX DORMOY, LIGNE 12
Le mardi 15 décembre, sans réquisition du procureur, sur simple lettre de dénonciation calomnieuse d’Adoma (ex-Sonacotra), gestionnaire du foyer Marc Seguin à Paris 18e, la police bloque la rue, pénètre dans le foyer avec des chiens, s’introduit illégalement jusque dans les chambres, fait attendre ceux qu’elle a poussés dehors plusieurs heures sous la pluie et contrôle les papiers de tous. Elle n’a rien trouvé de particulier mais elle embarque plus de 20 travailleurs sans papiers qui sont placés en centre de rétention.
Quelques jours plus tard, les juges des libertés et de la détention (JLD) confirment le maintien en rétention.
Au mépris de ses résidents, Adoma profite de cette période trouble où l’Etat sécuritaire se substitue peu à peu à l’Etat de droit, pour porter le discrédit sur les habitants des foyers.
Ces résidents avec ou sans papiers, réfugiés économiques, politiques ou climatiques fuyant des pays pauvres, travaillent en France, y consomment, y paient cotisations et impôts et participent au développement de leurs pays d’origine (écoles, centres de santé, adduction d’eau…) à un niveau bien supérieur à celui de l’Aide au développement accordée par l’Etat français aux pays du Sud.
De quoi donc les travailleurs immigrés de ce foyer se sont-ils rendus coupables ? Depuis longtemps, ils revendiquent l’amélioration de leurs conditions de vie dans des bâtiments dégradés. Non seulement Adoma a refusé de faire les travaux demandés, mais en plus, en août 2014, elle a fermé la cafétéria et la cuisine collective, sans prévoir quoi que ce soit pour que les résidents puissent continuer à préparer leur nourriture et la manger en groupe.
Les résidents ont alors décidé de faire la grève des loyers. Adoma n’accepte pas le rapport de force et la solidarité instaurés par les résidents et joue la carte de la division. Une quinzaine de résidents ont été assignés au tribunal d’instance. Le juge, à plusieurs reprises, n’a condamné aucun d’entre eux pour fait de grève, et n’a prononcé l’expulsion de personne. Alors qu’un jugement sur le fond est attendu pour le 21 janvier 2016, Adoma préfère la provocation et fait envoyer la police.
Venir rafler les sans-papiers jusque dans leur chambre, c’est illégitime et odieux ! Nous demandons avec force :
qu’Adoma réalise les travaux maintes fois promis mais jamais exécutés (chauffage, ascenseurs, chambres humides…)
que la Ville de Paris fasse preuve de plus de fermeté envers tous les bailleurs
que tous les sans-papiers interpellés soient libérés et régularisés et que les travailleurs des foyers puissent être protégés et vivre en sécurité dans leur domicile privé.
La France se doit d’accueillir dignement ces travailleurs exploités, avec ou sans papiers, qui profitent grandement à l’économie française.
Le Comité des résidents du foyer Marc Seguin est soutenu par : ATMF, Citoyens du 18e, CNL, Coordinations des foyers Adoma, Coallia et Lerichemont, Coordination 93 des sans-papiers, COPAF, CSP 75, DAL, Droits Devant !!, Dynamique Malienne, Intégration 21, LDH 18e, MRAP Paris, PCOF, Union Départementale CGT Paris, Union syndicale Solidaires…
DROITS DEVANT !! Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
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