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Liberté de manifester : jeudi 26 novembre, tous à République !

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CONTRE L’INTERDICTION DE MANIFESTER… MANIFESTONS !

À la suite des ignobles attentats du 13 novembre que nous condamnons sans réserve, le gouvernement a décidé de différentes mesures, parmi lesquelles l’interdiction de manifester à Paris et dans de nombreuses autres villes. Nous, mouvements sociaux, sommes interdits de nous rassembler dans les rues, jusqu’à nouvel ordre. Plusieurs manifestations pacifiques, sans rapport avec les attentats ont déjà été interdites, sous menaces de sanctions pénales à l’encontre des organisateurs. Les nombreuses initiatives que nous avions prévues dans les prochaines semaines pour dénoncer les injustices sociales, économiques, écologiques… sont purement et simplement censurées. Femmes, migrants, défenseurs des droits et de la planète, altermondialistes, mal logés, chômeurs, précaires, salariés menacés… sont visés, alors que sont autorisés les marchés de Noël et autres activités commerciales de fin d’année, tout comme les rendez-vous sportifs ou culturels. Cette interdiction ne vise donc pas à nous protéger, ni à économiser les forces de l’ordre. Il s’agit bien de nous bâillonner ! Cette censure remet en cause une liberté fondamentale : celle de manifester pour faire entendre nos revendications. Pour protester contre cette atteinte à ce droit imprescriptible, nous appelons à une
MANIFESTATION
JEUDI 26 NOVEMBRE À 18H
PLACE DE LA RÉPUBLIQUE
Premiers signataires : Droit Au Logement, Droits devant!!, UD CGT 75, COPAF, FTCR, APEIS, MNCP, Collectif des Sans-Papiers 75, Sortir du Colonialisme, CRLDHT, Ecologie Sociale…
DROITS DEVANT !!
Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)
Tél/Fax : 01 42 50 79 92
E-mail : administrateur@droitsdevant.org

 

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Casse des foyers : une délégation reçue par le Ministère du logement

foyers.jpg Mise à jour du 8 novembre 2015 : Vendredi 6 novembre, plus de 500 personnes (délégués, résidents et sans-papiers des foyers, associations dont le Copaf et Droits devant!!, syndicats) ont manifesté de Saint-Germain-des-Prés jusqu’au ministère du Logement. Cette mobilisation témoigne de la révolte et de l’inquiétude des immigrés qui habitent dans les foyers ou les nouvelles résidences sociales, lesquelles cassent ces lieux de vie existant depuis 50 ans en expulsant et excluant peu à peu les travailleurs immigrés. Une délégation a été reçue par le ministère du Logement. Deux revendications principales ont été abordées, auxquelles le ministère a apporté les réponses suivantes : 1/ Nous voulons un décret d’application de la loi Alur sur la reconnaissance des comités de résidents qui leur donne de vraies compétences et de réels moyens. Un projet de décret vient d’être rédigé, il nous sera communiqué et une table ronde sera organisée le 2 décembre 2015 entre les gestionnaires, le Copaf et les représentants des Coordinations sous la direction du ministère. 2/ Nous voulons le droit à la vie privée, le droit d’héberger, d’avoir sa propre serrure et donc l’abolition du décret de novembre 2007. Nous voulons le droit à la vie collective, point fondamental reconnu dans les textes et la publicité des bailleurs mais refusé dans la pratique par les gestionnaires dans les foyers réhabilités. Ces demandes sont légitimes, et le ministère va organiser d’ici fin janvier une ou des réunions avec nous et lesdits gestionnaires pour être davantage en phase avec ces deux grands principes du droit à la vie privée et de l’existence d’espaces collectifs.
Des résidents toujours sans droits et de plus en plus d’expulsions ! Pendant la grande grève des années 70, les résidents des foyers de travailleurs immigrés avaient plusieurs revendications dont celle d’avoir les droits des locataires. En 2015, il leur est toujours interdit de changer leur serrure, d’avoir un double de leur clé… Les résidents n’ont toujours pas le droit d’héberger qui ils veulent quand ils le veulent, en particulier les travailleurs sans papiers. Les gestionnaires de ces foyers, Adef, Coallia (ex-Aftam), Lerichemont, Adoma (ex-Sonacotra) en tête, n’arrêtent pas de traîner au tribunal les résidents qui hébergent leurs proches. En général, le juge ordonne leur expulsion sans solution de relogement. Non à la division entre les pauvres ! Ces expulsions permettent ainsi aux gestionnaires de récupérer dans leurs foyers des chambres pour des relogements d’urgence, notamment des réfugiés, ou pour loger d’autres publics dans les studios de leurs foyers réhabilités en résidences sociales. C’est déshabiller Pierre pour habiller Paul et créer de la division, c’est attiser les tensions entre les pauvres au lieu de construire de nouveaux logements. Le droit à la vie collective, conviviale et solidaire : c’est fini ! Les gestionnaires Adef, Adoma (ex-Sonacotra), Coallia (ex-Aftam), Lerichemont ferment de nombreuses salles de réunion, cuisines collectives, cafétérias… dans leurs foyers pour en faire des logements supplémentaires ou des locaux de stockage. Pourtant ces salles collectives sont vitales pour les résidents. Elles leur permettent de supporter de vivre dans de petits logements éloignés de leur famille dans la convivialité et la solidarité, d’élaborer ensemble des projets de développement dans leur pays d’origine… Toujours pas de reconnaissance des comités de résidents ! Les comités de résidents ne sont toujours pas reconnus par les gestionnaires et le gouvernement tarde à rédiger un décret leur donnant de vrais pouvoirs. Aujourd’hui, les gestionnaires restent dans l’informel et le non-démocratique. Ils veulent garder leurs pleins pouvoirs et faire pression sur l’État pour qu’il ne rédige pas ce décret. POUR le droit d’héberger qui on veut !
NON à la chasse et à la division entre les pauvres !
POUR le droit à la vie collective !
POUR de vrais pouvoirs aux comités de résidents !
POUR la protection et la régularisation des sans ‐ papiers !
Manifestation le vendredi 6 novembre 2015 à 16h
Rendez-vous au métro St-Germain-des-Prés
en direction du Ministère du Logement
Premiers signataires : Atmf, Attention chantier, Bagagérue, Coordinations des délégués des foyers, Copaf, Dal, Droits devant, Evtc, LDH, Mrap, Rec la radio des foyers…
DROITS DEVANT !!
Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)
Tél/Fax : 01 42 50 79 92
E-mail : administrateur@droitsdevant.org

 

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Les travailleurs sans papiers reçus par le syndicat des restaurateurs

resto.jpg Mise à jour du 2 novembre 2015 : Vendredi 23 octobre, 500 travailleur(se)s sans papiers de l’Union Nationale des Sans-Papiers (UNSP) et de l’association Droits devant !!, accompagnés par l’intersyndicale du Ministère du Travail (CGT, SNUTEF, Solidaires) ont manifesté de la place de la République jusqu’au siège du Synhorcat. Une délégation a été reçue par le Directeur Général et le délégué aux affaires sociales du Synhorcat. Elle a émis plusieurs revendications, qui ont toutes été agréées par le Synhorcat :
  • L’envoi par le Synhorcat d’une directive à tous ses adhérents (au nombre de 13 500) leur enjoignant de délivrer une promesse d’embauche aux sans-papiers qui se seront manifestés au sein de l’entreprise.
  • L’interpellation par le Synhorcat des Ministères du Travail et des Affaires étrangères et du Développement international pour leur demander de délivrer des autorisations de travail qui entraîneront de facto la régularisation administrative.
  • L’intervention du Synhorcat auprès d’employeurs qui voudraient licencier les sans-papiers travaillant dans leurs entreprises en leur enjoignant au contraire de leur établir une promesse d’embauche.
Ces revendications, acceptées par le Synhorcat, sont essentielles pour assécher le terreau de l’exploitation de ces dizaines de milliers de travailleurs, pour endiguer l’amplification du travail dissimulé et pour empêcher le patronat de s’exonérer de ses cotisations.
Pour être régularisés dans le cadre de la circulaire Valls de novembre 2012, les travailleur(se)s sans papiers, qui sont autant réfugiés économiques et climatiques que politiques, doivent produire des fiches de paye et un contrat de travail. L’aggravation de la crise a pour conséquence la hausse du chômage et la précarisation croissante de dizaines de milliers d’entre eux. Cette fragilisation et ce maintien dans l’illégalité des sans-papiers, organisés par les pouvoirs politique et économique, permet à une frange du patronat peu scrupuleuse de les exploiter par le travail dissimulé, ce qui leur interdit tout espoir de régularisation. C’est pourquoi, après les mobilisations du 6 mars au Ministère du Travail et du 17 avril à la CGPME, une nouvelle manifestation aura lieu le vendredi 23 octobre en direction du SYNHORCAT. Ce syndicat patronal, affilié à la CGPME, représente des secteurs d’activité (la restauration, notamment) qui recrutent de nombreux sans-papiers. Il ne peut continuer à fermer les yeux face aux entreprises adhérentes qui profitent de cette main-d’œuvre pour se soustraire au versement de leurs cotisations patronales. A la suite des revendications portées auprès de la CGPME, nous exigeons du SYNHORCAT qu’il envoie à tous ses adhérents une directive pour que les patrons concernés délivrent une promesse d’embauche à tous les travailleurs sans papiers de leur entreprise qui se seront manifestés. Nous exigeons en outre que le SYNHORCAT interpelle les pouvoirs publics afin que cette promesse d’embauche débouche sur une régularisation avec une carte de 10 ans. La dernière régularisation massive remonte à 1983, il y a 32 ans ! Il est plus que temps de remettre les compteurs à zéro.
MANIFESTATION VENDREDI 23 OCTOBRE A 15H30
DÉPART PLACE DE LA RÉPUBLIQUE
JUSQU’AU SIÈGE DU SYNHORCAT
DROITS DEVANT !!
Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)
Tél/Fax : 01 42 50 79 92
E-mail : administrateur@droitsdevant.org

 

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Libres circulation et installation : manifestation dimanche 4 octobre

liberte.png Les afflux de migrant(e)s aux frontières de l’Europe et les drames qui en découlent provoquent actuellement, après des images choc, un mouvement d’indignation alors que depuis 15 ans, plus de 29 000 femmes, hommes et enfants ont péri en tentant d’atteindre l’Europe. Les guerres au Moyen-Orient, au Proche Orient et en Afrique, la désertification, la sécheresse, le pillage et le vol des terres, la déforestation qui accentuent toujours plus la paupérisation de pays du Sud, acculent à l’émigration contrainte des millions de personnes. Certain(e)s essayent de rejoindre l’Union européenne, pour y trouver refuge, y vivre et y travailler. La responsabilité des puissances occidentales est écrasante. Ce sont elles qui ont provoqué le chaos des zones concernées par les exodes, par leurs interventions militaires et leurs politiques de libre-échange, bâtissant au fil des ans le socle d’un nouvel ordre colonial. Ce sont elles aussi qui ont contribué depuis 1948, en accordant l’immunité à l’état d’Israël malgré ses innombrables violations du droit international, à l’exil politique de 4 500 000 femmes, hommes et enfants Palestiniens (soit les deux tiers de leur peuple), dont trois générations, n’ayant pu retourner sur leur terre d’origine, sont aujourd’hui jetées dans les oubliettes de l’histoire avec la complicité active de l’Europe, des Etats-Unis, des monarchies arabes… En France les conditions d’accueil qui sont réservées aux migrant(e)s sont indignes. Ils/elles sont bien souvent obligé(e)s de dormir dans la rue et sont privé(e)s de soins, leurs droits les plus élémentaires sont bafoués. Face aux situations tragiques que vivent les migrant(e)s, les solidarités se multiplient. Aussi louables soient-elles, elles ne peuvent entièrement répondre à un problème qui est avant tout politique. La principale réponse de l’Europe est la militarisation et la fermeture criminelles de ses frontières. Qu’ils/elles soient nommé(e)s réfugié(e)s, migrant(e)s ou sans-papiers, nous exigeons des droits égaux pour tou(te)s, des titres de séjour, l’accès aux soins et au logement. Et face à l’urgence de la situation : l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et d’installation pour toutes et tous.
MANIFESTATION DE SOUTIEN AUX REFUGIÉS, MIGRANTS, EXILÉS
DIMANCHE 4 OCTOBRE A 15H
DEPART PLACE DE LA BASTILLE
DROITS DEVANT !!
Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)
Tél/Fax : 01 42 50 79 92
E-mail : administrateur@droitsdevant.org

 

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Pourquoi la régularisation des sans-papiers peut contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique

secheresse.jpg En France, les travailleur(e)s sans-papiers, en grande majorité réfugiés économiques, natifs des Pays les Moins Avancés (PMA), sont constamment mobilisés contre la paupérisation de leurs régions d’origine et la disparition progressive de leurs terres qui subissent l’inexorable avancée du désert. Dans ces régions qui subissent de plein fouet les dérèglements climatiques, les anciens disent : « Il faut du monde qui reste au pays pour cultiver la terre, mais certains sont contraints d’émigrer vers le Nord pour assurer le soutien financier aux projets de développement villageois et régionaux ». Ces micro-projets, notamment agricoles (puits, maraîchage, irrigation…) sont une alternative indispensable à la déforestation, à la sécheresse, au développement sans discernement des cultures intensives (coton, arachides…) qui pompent l’eau et accentuent la désertification. Ils sont le fruit d’une collaboration entre ceux qui restent et ceux qui, en émigrant vers les pays les plus riches, participent à leur financement dans des proportions largement supérieures à l’Aide Publique au Développement (APD), souvent détournée au profit d’intermédiaires sans scrupules. En privilégiant les cultures vivrières (selon la FAO, celles-ci pourraient en se développant diminuer de deux degrés la température planétaire) par rapport aux cultures d’exportation synonymes de pollution et de gaspillage d’énergie, la réalisation de ces projets :
  • promeut l’autonomie alimentaire et un développement économique centré sur la satisfaction des besoins de la population locale.
  • contribue à la limitation des gaz à effets de serre et à la lutte contre la désertification.
Pour pouvoir concrétiser et multiplier ces projets, il faut assurer la libre circulation de tou(te)s ces travailleur(e)s sans-papiers qui les financent « d’ici » sans pouvoir œuvrer à leur construction « là-bas ». Depuis 20 ans, Droits devant !! participe au combat contre les exclusions, pour l’égalité des droits et en ce sens exige la régularisation des sans-papiers avec une carte de 10 ans qui leur permette d’aller et venir afin d’agir à la fois dans leur pays d’émigration et leur pays d’origine. Droits devant !! estime que la régularisation des sans-papiers est l’un des facteurs indispensable pour faire face à l’amplification inexorable des réfugiés économiques et climatiques qui ne sauraient, comme le clament des politiciens de bas étage, être distingués des réfugiés politiques fuyant leur pays en guerre.
DROITS DEVANT !!
Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
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